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  • jacques909
  • 11 juin 2024
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 août 2024

Dimanche, 10 juin 2024

Et si M. Macron jouait à Machiavel ?

Avec cette dissolution du Parlement, le président a, éventuellement, une idée machiavélique derrière la tête, que certains commentateurs politique ont esquissée : mettre le RN au pouvoir, avec Jordan Bardella, comme premier ministre et un gouvernement en majorité issu des rangs du RN. Probablement que M. Macron garderait ses domaines réservés que sont les affaires étrangères et l'armée. Ainsi, durant les trois année jusqu'à la prochaine présidentiel, il pourrait prouver au Français, que certaines promesses du RN, faites depuis des années, ne sont que chimères irréalisables se fracassant sur le mur des réalités.

Ce ne serait pas la première fois, car François Mitterand, le grand président encensé de beaucoup de Français, s'est fracassé contre ce mur et à dû faire ce qui a été appelé "le tournant de la rigueur". Ne parlons pas du Brexit, qui a été un mensonge éhonté, que beaucoup de Britanniques regrettent d'avoir cautionné et qui maintenant voterait différemment.

M. Macron prouverait ainsi aux Français l'incompétence de M. Bardella et de Marine Le Pen à gouverner, car la désillusion sera forcément très grande, au printemps 2027, quand il s'agira de choisir un nouveau président de la république. Il pourra ainsi, faire une passation de pouvoir avec une personnalité plus pragmatique et réaliste et éviter l'humiliation, pour lui, de le transmettre à Marine Le Pen.

C'est un pari très risqué mais plausible.

 
 
 

Dimanche, le 2 juin 2024

Je regarde beaucoup LCI qui est la seule chaîne info francophone qui se concentre sur l’actualité internationale, en particulier la guerre en Ukraine et dans la bande de Gaza.

Il faut essayer d’être critique pour tout ce qui se dit : à l’instar de Sergueï Jirnov, l’ex espion du KGB, qui il y a quelques jours, lorsque le thème de l’émission était « Faut-il revenir à la conscription dans les armées », disait que la Suisse a le meilleur système d’organisation militaire avec la conscription obligatoire pour chaque jeune gens (école de recrues) et ensuite une formation continue chaque année de quelques semaines pour chaque réserviste qui, entre parenthèse, détient son paquetage complet et son arme à la maison, ce qui lui permet d’être mobilisé en 48h. Cela permet à la Suisse, disait Jirnov, de mobiliser très rapidement 2 millions de réservistes. Si l’information concernant le système de formation continue est correcte, le nombre de réservistes mobilisables est complètement faux. Au total, l’armée suisse a un effectif de 220000 hommes dont 80000 réservistes. Par suite d’un référendum populaire et comme beaucoup de pays européen, elle a drastiquement diminué ses effectifs, qui avant 2004 étaient de 524000 hommes *Wikipédia.

Donc, regarder et écouter les différents intervenants, oui ; mais garder l’esprit critique et ne pas croire tout ce qui se dit. Se renseigner sur d’autres médias est très important pour rester informé.

A part cela, je n’ai pas compris l’hésitation de l’Elysée pour inviter un représentant russe aux commémorations du débarquement de juin 1944. Même si le peuple russe a payé très cher sa participation à la guerre, ce sont les boys américains, canadiens, britanniques et quelques français, qui ont débarqués en Normandie, pas les Russes. Il aurait été, à mon avis, inconcevable d’avoir sur la photo de famille, un représentant du pays qui fait la guerre à un autre pays souverain et à l’Europe entière. Le président ukrainien sera présent, cela me paraît tout à fait approprié.

Je ne comprends pas non plus, les Occidentaux, et en particulier les Américains, d’interdire d’utiliser les armes fournies sur le sol russe, sauf pour un usage très limité près de la frontière de Kharkiv. Décision alambiquée prise trop tard. Que fait Poutine en permanence ? Il envoie des drones iraniens et des bombes nord coréennes en toute impunité sur l’Ukraine, et nous, avec nos peurs de gazelles, nous interdisons ces courageux ukrainiens à se défendre de la même manière. Totalement illogique et incohérent. La peur n’est pas bonne conseillère.

 
 
 
  • jacques909
  • 29 mai 2024
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 2 juin 2024

Mercredi 29 mai 2024

Selon le site RTS (Radiotélévision Suisse) daté du 23 février 2024, la Suisse aurait accordé une aide à l’Ukraine de 3 milliards de francs suisses depuis 2 ans. Mais en lisant l’article, il s’avère que 2.52 milliards ont été consacrés à l’accueil des réfugiés ukrainiens en Suisse. Par conséquent, l’aide directe à l’Ukraine en est à la portion congrue.

Sous couvert de la sacro-sainte neutralité inscrite dans la constitution Suisse, le pays interdit la revente d’armes à un tiers. Par conséquent, les munitions livrées à l’Allemagne pour les chars Léopard 2 ne peuvent pas être utilisées sur le champ de bataille. Et tout est à l’avenant.

Il faudrait, à mon avis, se poser sérieusement la question en Suisse, de savoir si la neutralité est encore possible vis-à-vis d’un pays qui agresse de manière aussi brutale un pays voisin, comme le fait la Russie en Ukraine. La Suisse a adopté une grande partie des sanctions qu’a mis en place l’Union européenne. Elle n’est donc plus vraiment neutre, et Vladimir Poutine l’a bien fait remarquer, en particulier en ne participant pas à la prochaine conférence mondiale sur la paix organisée en juin 2024 par la Suisse près de Lucerne. Car, contrairement à ce qui est dit à la TV française, la Russie a bien été invitée à cette conférence.

Pour moi, se cacher derrière la neutralité pour ne pas aider militairement l’Ukraine est de l’hypocrisie, voire de la lâcheté. Dans un des duels qui opposent chaque dimanche sur LCI, Luc Ferry et Daniel Cohn-Bendit, celui-ci a qualifier la Suisse de démocratie de lâche. J’ai trouvé les mots très durs et j’en ai été vexé. Mais à la réflexion, il n’a pas tout à fait tort.


La Suède et la Finlande ont renoncés à leur neutralité pour entrer dans l’Otan. C’est compréhensible vu leur proximité avec la Russie. Ce n’est pas le cas de la Suisse, confortablement située au cœur de l’Europe occidentale.


Durant les deux guerres mondiales du XXème siècle, la Suisse s’en est sortie miraculeusement indemne, grâce en partie, à sa neutralité. A part le Luxembourg, elle est devenue le pays le plus prospère du continent. En Europe, on a l’impression qu’elle veut le beurre et l’argent du beurre en négociant des conditions particulières avec l’UE, tant sur le volet économique que la libre circulation des personnes. Il est difficile d’être en-dehors de l’UE mais en voulant profiter des avantages offerts par le grand marché, la Suisse défend ses intérêts et c’est de bonne guerre. Mais en ce qui concerne l’Ukraine et la Russie, elle doit choisir son camp de manière explicite, même s’il faut modifier la constitution.


Avec l’agression russe et la survenue d’une guerre de haute intensité en Europe, la situation a changé du tout au tout. Depuis 1945, nous avons été épargnés par la guerre. Aujourd’hui, il faut changer de logiciel, même en Suisse.

 
 
 
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